Une publication récente qui donne à réfléchir sur les progrès à venir : https://www.actuia.com/actualite/des...elle-et-gpt-1/
"Le décodeur ne peut pas être utilisé sur une personne à son insu : le système doit faire l’objet d’une formation approfondie sur un sujet volontaire dans une installation dotée d’un scanner IRMf"
Cela dit la communication homme-machine par la pensée est de moins en moins un sujet de SF.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Si cela permet aux personnes victimes du locked-in syndrome ou de la SLA de communiquer, c'est une promesse inestimable. Attention toutefois aux faux espoirs.
Oui, vu qu'il faut passer des IRMf pour entrainer et un autre IRMf à chaque fois qu'on veut "décoder des pensées" (ça ne marche qu'avec la personne avec laquelle l'entrainement a eu lieu si j'ai bien compris), la praticabilité du système est proche de zéro. En outre il n'est pas dit s'il y a besoin d'injection (pas anodin). On peut toujours espérer des IRM moins imposants dans le futur mais avec quelle dilution de la précision ? déjà que là, avec des volontaires non handicapés et le matériel maximal, ce n'est pas fameux...
Dernière modification par GBo ; 09/05/2023 à 12h26.
C'est de la recherche! le but n'est pas de produire un système fonctionnel mais de montrer que l'on peut "capter des idées" grâce à l'IA GPT1. Ils vont étendre l'expérimentation: "L’équipe espère maintenant évaluer si la technique pourrait être appliquée à d’autres systèmes d’imagerie cérébrale plus portables, tels que la spectroscopie fonctionnelle dans le proche infrarouge (fNIRS)."Envoyé par GBo
Oui, vu qu'il faut passer des IRMf pour entrainer et un autre IRMf à chaque fois qu'on veut "décoder des pensées" (ça ne marche qu'avec la personne avec laquelle l'entrainement a eu lieu si j'ai bien compris), la praticabilité du système est proche de zéro. En outre il n'est pas dit s'il y a besoin d'injection (pas anodin). On peut toujours espérer des IRM moins imposants dans le futur mais avec quelle dilution de la précision ? déjà que là, avec des volontaires non handicapés et le matériel maximal, ce n'est pas fameux...
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
je me dispense de lire l'article original (je suis radin, donc je n'accède pas aux articles payants :rire
mais quand même.....
ça 'devine' la pensée.... dans son détail, verbal ou/et non-verbal ?
ou bien ça classifie simplement, , ce que le sujet dit avoir 'vu' ou 'pensé" dans un nombre fini (et petit) de catégories?
Ce qui peut déjà être intéressant pour commander des actions à un exosquelette par exemple..... ou, ce qui a déjà été dit sur FS, pour activer des fonctions d'un engin militaire (avion...)
mais pour la communication intellectuelle, bôf.....
Le détail de l'information que les neurones manipulent, n'est pas représentée par leur métabolisme oxydatif , mais par les potentiels d'action électrique [et les mouvements de médiateurs chimiques, mais là c'est hors d'atteinte à distance]
Et puis le capteur (IRM) c'est quand même un peu encombrant
Neuralink a fait un buzz puis silence..... +- désapprobateur.....
par contre quasiment rien sur l' EEG capté bêtement sur la peau du crâne...... par suffisamment de petites électrodes, bien sûr, et alors que ja suppose qu'à partir d'un certain nombre de points de mesure, on arrive à reconstituer (I ou pas IA?) les activité de multiples points intercalés entre.....
L'information obtenue devrait être beaucoup plus riche, et le traitement de tels signaux, les spécialistes savent faire.....
Alors rien ne sort sur AI et EEG ?
Dernière modification par Bounoume ; 09/05/2023 à 18h57.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
https://www.biorxiv.org/content/10.1...744v1.full.pdf
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Si si, chercher dans la catégorie des "non-invasive brain-computer interfaces" sur Google Search par exemple.
Dernière modification par GBo ; 09/05/2023 à 20h07.
Tas trouver quelque chose qui corresponde pour le langage ? Dans ce cas il s'agit de cela : capter des phrases pensées par le sujet ou au moins une reformulation conservant la sémantique.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
si je comprends bien, l'IRM détecte des champs sémantiques mais avec plusieurs mots possibles : ce que fait GPT, c'est de rajouter des informations sur l'emploi des mots dans le langage courant pour choisir, entre plusieurs combinaisons possibles, une de celle qui est le plus probable (par exemple si il y avait une ambiguïté entre "mange" et "boit" et entre "lait " et "beurre" , les phrases "je mange du lait", "je bois du lait", "je mange du beurre", "je bois du beurre" ne sont pas équiprobables). C'est un progrès mais ça ne rajoute pas magiquement de l'information disparue.
L'IRMf (Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle) ne trouve pas de mots mais produit un "film" de l'activité cérébrale (au cours d'une tâche donnée) montrant la localisation des zones cérébrales activées. Les neurones stimulés par une tâche ont une plus grande demande en sang oxygéné, et c'est cet effet dit "BOLD" (Blood Oxygen Level Dependant) qui est visualisé.
Dernière modification par GBo ; 10/05/2023 à 08h21.
Merci! enfin un qui précise ce que fait l'IRMf...
Quelques détails supplémentaires : https://www.reflexions.uliege.be/cms...tionnelle-irmf
Et non on n'en est pas encore à la lecture des pensées!!
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
oui bien sûr l'IRM ne fait que mesurer l'augmentation de débit sanguin oxygéné, quand je parle de "détecter des champs sémantiques" c'est bien sûr un raccourci, c'est juste qu'on arrive à trouver des corrélations entre la carte des neurones actifs et des champs sémantiques, mais pas assez précisément pour identifier des mots ou des concepts précis; et GPT ne fait que sélectionner les associations de mots les plus probables parmi toutes les possibilités correspondant à ces corrélations.
Ceci dit le cerveau humain fait la même chose quand il écoute un discours un peu bruité, il "entend" aussi ce qu'il imagine être le plus probable qui soit dit dans ces circonstances, il y a un préfiltrage dans le fait d'imaginer à l'avance ce qu'on peut dire. Du coup en entendant une langue inconnue on ne sait même pas en général reproduire les sons exacts entendus si on ne connait pas leur sens.
Il y a avec les sujets "expérimentaux" la possibilité d'avoir l'étiquetage, la grosse limite est dans le fait que le modèle d'apprentissage n'est pour l'instant pas transposable. ils vont évaluer la possibilité d'avoir ces corrélations sémantiques avec la spectroscopie fonctionnelle dans le proche infrarouge. L'idée de pouvoir lier ces données à celles d'un EEG n'est peut-être pas dans le spectre de ce qui est recherché pour l'instant.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
